Amorceur à tiroir

Voici quelques données sur cet appareil réalisé en 1981 et qui est resté à l’état de prototype ; En fait je l’utilise systématiquement car il est facile à installer sur n’importe quelle presse et le chargement du magasin tubulaire (son point faible en matière de sécurité d’emploi) est vraiment des plus rapides en piquant les amorces sur un plateau.

Les parties essentielles sont :
- Un corps comportant un embout à  filetage mâle 7/8-14 pour fixation à la presse et une glissière pour le tiroir mobile. Le corps peut être moulé ; usiné ou mécano-soudé.
- Un tiroir portant l’orifice d’introduction de l’étui et le support du tube magasin.
- Deux mâchoires articulées sur le tiroir avec l’encoche de maintien de l’étui.
- Deux ressorts en épingle reliés d’une part au corps et d’autre part aux mâchoires.
- Deux butées fixées au corps limitant les courses avant (mise en place de l’étui)et arrière (positionnement  dans l’axe du poussoir selon le calibre)
- Un ensemble poussoir avec coupelle  de conception particulière et tige de commande recevant la poussée du bélier avec son ressort de rappel.

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Ici montage sur RCBS Junior, la construction est en éléments séparés (soudage et vis d’assemblage)  Par comparaison  mais sans rapport  le bras classique est montré en place.


Autres vues
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Tiroir (usiné) et articulations. Le ressort est relié à une mâchoire  et au corps. Les mâchoires sont articulées sur le tiroir.

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Tiroir en position d’amorçage, mâchoires fermées. On voit le poussoir et la coupelle

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En position « Enfoncement » le tiroir vient en butée arrière ( bouton moleté à gauche). Ici la butée avant est constituée par le dépassement de la tête de vis en bout de tiroir.

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Principe de fonctionnement :
- ½ vue de gauche = tiroir en butée avant, mâchoires ouvertes, on place l’étui.
- ½ vue de droite    = tiroir en butée arrière, mâchoires fermées, on amorce.

Avec le profil de l’échancrure – un peu au pif mais ça marche – et le diamètre réel à fond de gorge, on trouve assez facilement  un réglage de butée arrière qui centre exactement le poussoir sur le puits d’étui. En ce qui concerne la force de maintien, il n’est pas apparu de problème tenant à une poussée insuffisante des ressorts.

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Vue en coupe en position Amorçage, poussoir en haut.
A noter la reprise du système Bonanza avec coupelle prenant appui sur le fond d’étui et limitant la course du poussoir
Particularités : le poussoir ne peut écraser l’amorce, le poussoir dépassant de 1/10 mm environ assure un enfoncement total de l’amorce.



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Vue en position de chargement de l’amorce, tiroir en butée avant, le magasin est aligné avec la coupelle. Cette position est fixe.

En résumé voici la manœuvre avec le magasin rempli et après réglage avec un étui.

Tirer le tiroir vers soi pour être en position simultanée d’ouverture des mâchoires et de chargement de la coupelle( l’amorce tombe dedans).
Mettre un étui en place.
Repousser le tiroir à fond en tenant l’étui
Amorcer en relevant le bélier sans craindre d’écrasement.
Tirer vers soi, toujours en tenant l’étui puis le retirer dès l’ouverture des mâchoires.
Une petite secousse donnée en arrivant en butée facilite la descente de l’amorce.
Mettre un nouvel étui et continuer.

Donc, si je comprends bien, l'ouverture - fermeture des mâchoires serait uniquement provoquée par le déplacement relatif des pivots de ressort, qui poussent à l'ouverture ou à la fermeture quand l'alignement de leurs pivots passe le point de basculement ? Un peu comme les goupilles agricoles qui claquent si agréablement sur les ongles ?

Mais qu'est-ce qui garantit le bon alignement latéral ? Si un ressort est à peine plus fort que l'autre l'équilibre se fera décalé à D ou à G, non ?

En tous cas, le dispositif semble de belle apparence mécanique, et d'utilisation commode, sans devoir viser juste dans l'ouverture d'un shell-holder.

Jusqu'alors ce problème de centrage ne s'est pas posé en service. Il est certain qu'avec un encrassement/grippage des mâchoires dans la glissière ou l'affaiblissement d'un seul ressort ce serait la galère puis la panne. Le plus à craindre est la casse des ressorts, faits maison ils n'offrent pas les mêmes garanties de solidité et durabilité que ceux du commerce.
Ils sont par contre faciles à changer.

BRX a écrit:Jusqu'alors ce problème de centrage ne s'est pas posé en service...

Eh bien il va falloir que j'y réfléchisse, il doit y avoir quelque chose dans la position des pivots et des accroches de ressort, qui fait que cela a naturellement tendance à se centrer...