Borchardt administration chilienne !

Je croyais l'arme réservée à une élite fortunée, que nenni !

Pourquoi? Parce que cet exemplaire avait été fourni à la police fiscale du Chili? On sait bien, que de toute époque, les impôts d'un pays représentent beaucoup d'argent!

A l'époque, c'est sur que seuls les gens fortunés pouvaient acheter un Borchard, une carabine Luger ou une carabine Mauser C 96...

A l'heure actuelle, il faut avoir les moyens car chacun de ces objets vaut le prix d'une voiture mais souvent cette dernière est préférée! Ou être un fou comme moi...Mais rassurez vous, je vais bien, mon docteur vient de me signer ma licence 2018-2019!

Un Borchard est tout de même un bien meilleur investissement qu'une voiture. Même si on achète pas, je suppose, dans l'optique de faire une marge mais plutôt pour son plaisir.

Mais...on veut en savoir plus ? Une série complète ? Marquages ? Combien d'exemplaires? Pas pour faire le coup de feu contre Butch Cassidy et le Kid, non ? Quelques hauts fonctionnaires, comme armes de défense ? Quasi honorifiques ?

ce sont de bonnes questions...
Mais quel besoin d'avoir des BORCHARDT aussi loin de son pays d'origine ?

WICHITA a écrit:ce sont de bonnes questions...
Mais quel besoin d'avoir des BORCHARDT aussi loin de son pays d'origine ?

Peut être des visionnaires qui avaient envisagé un arrivage de Teutons après 1945 ? Teruel

Le marché des armes à feu à "vocation militaire" est largement mondialisé depuis les années 1860. 

 Les "puissances secondaires" ou pays ayant quelques sous mais pas d'industrie nationale d'armement se retrouvent donc courtisées par des meutes de représentants qui n'ont pas peur de démarcher et de livrer aux 4 coins du monde. 

 Américains de chez Remington, (dont le célèbre M. Norris vendu vendre des Rolling-BLock en Europe et qui plantera Remington pour s'associer à deux frères bricoleurs, Peter et Paul Mauser), allemands de chez DWM (qui vendront en masse des fusils mauser à l'Amérique latine), anglais de chez Vickers.... 

 Le Borchardt, distribué par la puissante DWM, sauf erreur de ma part, était donc proposé dans le monde entier.  

 Si certains pays sélectionnaient leurs achats sur des critères techniques et sur le rapport qualité/prix, le talent des commerciaux, et le ratio compétence/corruption des responsables des achats ont pu donner lieu à l'adoption de matériels qui nous semble aujour'd'hui incongrus. 

 Il est à noter que si les fusils péruviens ou argentins sont recouvert de logos mauser et de marquages "mauser original", c'est semble-t-il par ce que ces pays, qui s'étaient fait refourguer une génération avant de "faux chassepots" encore plus capricieux que les vrais, ne vouaient plus d'imitations, que des originaux.... 

 Alors pourquoi ces Borchardt pour la police fiscale du Chili ? Achat signé par un fonctionnaire corrompu, ou au contraire voulant le "top de la modernité" et ayant dégoté un budget ? Attraction magnétique  du "Made in Germany" qui, dans le domaine de l'armement, s'impose en cette fin de XIXe siècle ? Ou super-rabais de DWM sur un fond de stock qui ne trouve pas preneur ? 

 J'avoue que je serai curieux de savoir.

Merci, belle évocation des achats "sauvages" d'armes par des nations qui s'éveillaient plus à la modernité qu'à la démocratie.
C'est du nombre que l'on pourrait tirer un semblant d'estimation. Une dizaine pour une poignée de hauts fonctionnaires ? Une centaine pour des agents "de terrain" risquant d'être accueillis chaleureusement par une mafia locale ?

Greg47 a écrit:Un Borchard est tout de même un bien meilleur investissement qu'une voiture. Même si on achète pas, je suppose, dans l'optique de faire une marge mais plutôt pour son plaisir.

Je suis pleinement d'accord ... sauf si l'auto en question est une belle avant guerre !

Je croyais qu'ils se réfugiaient plutôt en Argentine, non ?