Photos d'époque insolites

Ah ?
Y-a longtemps que j'ai pas été au ball-trap, mais autrefois je n'y ai vu ni lunettes ni bouche-oreilles.
Le casque anti-bruit c'était pour tirer au LRAC, rien d'autre !
Et dans le civil, les chasseurs écoutaient les bruits de la forêt. Et ne se déguisaient pas en cantonniers !

Déjà bien courtes, les jupes ! Ça nous met dans quelles années ?

Ces tailles de guêpe on n'en voit plus beaucoup de nos jours , la malbouffe est passée par là .
Plus encore ici à la Réunion où les jeunes filles prépubères semblent être toutes enceintes .

Thompson M1928A1 en dotation dans la Marine Soviétique en 1942 (Lend Lease).

Vietcong avec un XM16E1 de prise (1972).

Là, faut dire Viette Cong !

bbl56 a écrit:Là, faut dire Viette Cong !

 
Avé l'assent de Marseille ? 

Pocomas a écrit:

bbl56 a écrit:Là, faut dire Viette Cong !

 
Avé l'assent de Marseille ? 

Vayettheux-Congueux

En tous cas elle n'avait pas trop malbouffé !
Mais quand même assez mangé pour bien se tenir...

On dirait quand même une photo de pub "Engagez vous, rengagez vous, vous verrez du pays et nouerez des contacts intéressants".

-"On dirait quand même une photo de pub "Engagez vous, rengagez vous, vous verrez du pays et nouerez des contacts intéressants".

Oui, elle est bien trop mignonne et propre sur elle pour avoir traîné longtemps en brousse   Ça sent l'affiche de propagande à plein nez.

Louis Nicolas, Auguste Flobert, âgé, en famille, sur le perron de sa maison, à Gagny (93) donnant sur une rue qui porte désormais son nom.


À sa droite, son épouse et sur les marches, ses petits-enfants. Trois filles et un garçon (à droite), Charles Nicolas (fils de Paul Nicolas, décédé prématurément en 1873), cofondateur de La Cartoucherie Française. Son fils, Raymond Paul Louis, crée la société de distribution, importation et exportation d’armes Flobert, tenue ensuite par ses enfants parmi lesquels Bertrand Nicolas, un de mes fournisseurs et depuis ami qui m’a aimablement donné cette photo.
Honneur à l’inventeur de la cartouche métallique, en 1849 ! 

Une revue d’armes, à Strasbourg au lendemain de la guerre, dans des locaux de Police.
Amateurs de Walther P.38 ou PM #MAS 38, prenez un calmant avant le collapsus !
Navré de l’absence de qualité de la photo mais j’ai pensé que la curiosité primait (collection perso).

Un de Bange calibre 155 Long au départ du coup. Publiée dans L’illustration du 4 Décembre 1915. La photo a été prise au 1/1000° de seconde. La légende précise : on distingue, en haut et à gauche, dans la trajectoire, l’obus qui vient de sortir du canon.

Je confirme : mon père qui avait fait son service dans l'artillerie à Draguignan
   en 1927,me disait qu'en se plaçant bien dans l'axe de la pièce (de 120 je crois) on
   voyait partir l'obus.

Oui, de l'arrière on voit bien le cul de l'obus, qui rétrécit progressivement.

Même quand on est sous la trajectoire, une fois qu'on a pris le coup pour en voir un, on les voit tous. Du moins avec le 155 sur châssis AMX 13, qui peut-être avait moins de Vo ? J'avoue que je n'ai pas posé la question des caractéristiques, j'étais plus intéressé par la culasse qui m'a paru plus ou moins dérivée du TR Rimailho, mais je n'ai pas été autorisé à jouer avec ! Il m'a semblé que les 3 temps de l'ouverture d'une culasse de Bange étaient réduits à 1 temps, par le jeu d'un levier, d'une crémaillère et surtout d'un entaillage particulier des secteurs lisses de la culasse et de l'écrou, permettant d'ouvrir le volet sans tirer préalablement la culasse en arrière (ce qui, sur un 155 De Bange, n'est pas rien car son poids est plutôt conséquent - tandis que sur un petit De Bange de campagne, on le ferait distraitement d'une main).

A propos de voir le projectile, j'étais une fois avec 2 autres tireurs (dont un membre de TCAR), et on tirait en 44-40 à contre-jour. Les deux autres m'ont assuré voir le cul de la balle ! C'était pas chargé bien fort (une Colt Ligthning), mais je vous garantis que moi je n'ai rien vu du tout !

Pour revenir au 155 De Bange, que l'on reconnaît bien par la symétrie de sa manette d'ouverture fendue au milieu pour placer l'étoupille à friction (il faut se méfier, les photos d'époque ont souvent une légende erronée).
Il est ici monté sur "Cingolis", ces espèces de chenilles composées d'énormes patins oscillants, placées autour des roues. Ce n'est pas simplement destiné à empêcher l'embourbement ; le dandinement des lourds patins absorbe une partie de l'énergie du recul, ce qui le réduit à une longueur compatible avec des rampes inclinées, sur lesquelles le canon redescend de lui-même pour se remettre en batterie (dans l'axe de tir ? N'en demandez tout de même pas trop !).
A noter que le canon est ici pointé très haut, sans doute près du maximum, et que ça réduit notablement le recul.

Les Cingolis sont une modernisation assez tardive. Auparavant, ces pièces ne pouvaient pour ainsi dire pas quitter les bons chemins et pour les mettre en batterie il fallait d'abord construire une plate-forme en lourds madriers de chêne bloqués par de longs piquets, sur un lit de terre bien nivelée et fortement damée ; ça prenait des heures, pour une équipe assez nombreuse !
Et initialement le recul n'était freiné que par des sabots d'enrayage ; les premiers forts Séré de Rivières ayant été dessinés pour l'artillerie alors en service, les plate-formes du rempart se sont souvent avérées trop courtes et il a fallu en rallonger un bon nombre (en remplaçant par un muret le talus qui descendait sur la rue du rempart). Les pièces étaient ramenées en batterie à la main, à l'aide de robustes "leviers de manoeuvre" (Mle 1840).
Puis, très vite, on a mis au point un frein hydraulique (Mle 1883) qui s'accrochait sous l'affût et à l'avant de la plate-forme de madriers, limitant fortement le recul et permettant l'usage de rampes inclinées pour le retour en batterie.
Pour l'artillerie de place c'était assez satisfaisant, mais en siège ou en rase campagne, jusqu'à l'apparition des Cingolis ces pièces étaient difficiles à utiliser (les 155 Court et mortiers de 220, c'était pire encore ; eux-aussi, ont profité d'améliorations entre 1900 et 1914).

Je me régale à chaque fois sur ce domaine si particulier de l'artillerie que je vois d'un autre oeil désormais . C'est tout aussi innovant et technique que les armes de fantassin .
Existe-t-il des livres bien documentés , au moins pour le matériel français ?

Entre autres, presque toute l’œuvre d'ALVF (Général Guy François), dont le prochain tome est en approche, pour la semaine prochaine :

https://histoireetcollections.com/fr/home/5219-l-artillerie-automobile-francaise-des-origines-a-1919.html

Son ouvrage précédent était sur l'artillerie lourde sur voie ferrées, passionnant à la fois pour ceux qui aiment le gros calibre (sens normal du terme, et pas journalistique), et les trains.

Un canon de 37 bien de chez nous servi par des Yankees protégés par le plat à barbe des rosbifs*, et équipés  plutôt seconde GM (ceinturon, gourde) 

*ils portaient réglementairement le casque anglais au début du conflit.

Bien vu Alain, cet aviateur peut "maintenant" déguster sa vodka à l'endroit et savourer le moment, l'avenir a du être moins drôle. Quant à son siège de fortune, pas de commentaires ... 

Si on est en 1917, OK. SI on est début 18, casque de fabrication US, le "model 1917", - certes totalement copié sur le brit.

Tonnerre ! Donc, chronologiquement tout cadre, l’équipement et le canon de 37…
Je n’aurais jamais pensé que cet ensemble gourde/ceinturon soit de la 1° GM ! Grand merci de cette précision.

obaneck a écrit:Je n’aurais jamais pensé que cet ensemble gourde/ceinturon soit de la 1° GM ! Grand merci de cette précision.

Les ceinturons US en "web" sont du modèle 1912 ! Celui de la guerre suivante est le modèle 1936 ...

Une authentique veste à franges ; j'ai lu un jour que ces franges servent à canaliser l'eau de pluie en empêchant ( retardant ? ) qu'elle  traverse la veste en peau qui ne demande qu'à faire buvard .
Pressigny , ça aurait de la gueule ainsi vêtu avec le Shiloh en main , non ?

Quel est ce révolver ?